Les recos de @lollilolette|S’il y a bien un sujet qui déchaîne les passions, c'est celui-là : quelles sont les meilleures BO de films ?
Les puristes diront que c’est forcément une BO créée spécialement pour l’occasion, avec un grand nom comme Hanz Zimmer aux commandes.
On peut aussi s’accorder sur le fait qu’une bonne playlist qui arrive pile sur la bonne scène est presque une science (oc)culte et reste dans la tête de tout le monde... et c’est peut-être ça, aussi, les meilleures BO : celles qu’on n’a pas oubliées (voir celles dont ont a acheté le CD à l’époque !). Vous ne serez sans doute pas d’accord avec cette liste : si je pouvais décerner les oscars de la BO, voici ma liste de lauréats !
1. La BO de Titanic
Ça sonne comment ?
L'album de Titanic est une véritable odyssée musicale qui nous plonge au cœur de l'océan avec ses compositions orchestrales majestueuses et ses ballades poignantes. James Horner, le compositeur, réussit à capturer toute la grandeur tragique et romantique du film à travers des thèmes instrumentaux qui oscillent entre l'espoir et le désespoir, l'amour et la perte. La voix de Céline Dion sur « My Heart Will Go On » ajoute une touche de pop émotionnelle qui transcende le film, en faisant de cette chanson un hymne intemporel à l'amour éternel. Mention spéciale pour « An Irish party in third class » !
La scène culte : “Jack, je vooole !”
Difficile de choisir une seule scène dans ce chef-d'œuvre, mais Jack et Rose, enlacés sur la proue du Titanic, offrent un moment cinématographique iconique, sublimé par l’instrumental du thème « My Heart Will Go On » composé par James Horner. Le genre de moment qui fait encore vibrer mon coeur de petite fille 26 ans après.
La meilleure chanson
« My Heart Will Go On » par Céline Dion. Plus qu'une simple chanson, c'est devenu l'hymne de toute une génération, une ballade qui transcende le film pour devenir un symbole universel de l'amour éternel. Sa mélodie poignante et la voix puissante de Dion en font une pièce centrale de la bande-originale, évoquant instantanément l'imaginaire du Titanic.
L’anecdote de l'album
Saviez-vous que James Cameron était initialement réticent à l'idée d'inclure des chansons pop dans son film ? Céline Dion a enregistré « My Heart Will Go On » en une seule prise, convainquant Cameron de l'inclure dans le film. Cette chanson est devenue non seulement un des plus grands hits de Dion mais aussi l'un des singles les plus vendus au monde, contribuant à cimenter le statut légendaire de Titanic.
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2. La BO de Pulp fiction
Ça sonne comment ?
La bande-originale de Pulp Fiction est un mélange détonant de rock'n'roll, de surf music, de soul et de dialogues mémorables extraits du film. Chaque morceau, soigneusement sélectionné par Quentin Tarantino, contribue à créer une ambiance unique et immédiatement reconnaissable. De la guitare électrique trépidante de « Misirlou » de Dick Dale qui ouvre le film à la douceur mélancolique de « Girl, You'll Be a Woman Soon » de Urge Overkill, cette BO traverse les genres et les époques avec une aisance déconcertante.
La scène culte : Le concours de twist
Qui pourrait oublier John Travolta et Uma Thurman, alias Vincent Vega et Mia Wallace, se déhanchant sur « You Never Can Tell » de Chuck Berry lors du fameux concours de twist au Jack Rabbit Slim's ? Cette scène est devenue emblématique, non seulement pour son esthétique et son énergie, mais aussi parce qu'elle incarne parfaitement l'esprit décalé et la cool attitude de Pulp Fiction.
La meilleure chanson
Il est difficile de choisir une seule piste dans cette collection éclectique, mais « Misirlou » de Dick Dale est ma petite favorite. Ce morceau de surf rock instrumental, avec son rythme endiablé et sa guitare électrique saisissante, est devenu indissociable du film. Ça donne le ton dès les premières secondes !
L’anecdote de l'album
Saviez-vous que Quentin Tarantino a construit plusieurs scènes de « Pulp Fiction » autour de la musique qu'il avait choisie ? Il considère sa collection de disques comme une source d'inspiration majeure et a sélectionné chaque morceau de la BO avant même le début du tournage, ce qui est assez rare dans le processus de création d'un film. Cette approche a permis à la musique de jouer un rôle central dans l'identité et l'impact culturel du film, bien au-delà de l'accompagnement sonore traditionnel.
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3. La BO d'Armageddon
Ça sonne comment ?
La bande-originale d'Armageddon mélange habilement des morceaux rock énergiques et des ballades émotionnelles qui reflètent l'intensité dramatique et l'enjeu apocalyptique du film. La chanson phare, « I Don't Want to Miss a Thing » d'Aerosmith, domine l'album avec son énergie rock et ses paroles poignantes, encapsulant parfaitement le sentiment d'urgence et d'amour inconditionnel qui traverse le film. Le reste de l'album est un voyage à travers différents genres qui offre une expérience sonore aussi riche que variée.
La scène culte : L'adieu émouvant entre Bruce Willis et Liv Tyler
La scène où Bruce Willis dit adieu à Liv Tyler, avec « I Don't Want to Miss a Thing » en arrière-plan, est sans doute l'une des plus mémorables. Ce moment déchirant, où l'amour d'un père pour sa fille transcende son sacrifice ultime, est magnifié par la puissance émotionnelle de la chanson d'Aerosmith, rendant cette séquence inoubliable pour tous ceux qui l'ont vue.
La meilleure chanson
Sans aucune surprise : « I Don't Want to Miss a Thing » évidemment ! Probablement l'une des ballades rock les plus emblématiques du cinéma. Écrite spécifiquement pour le film, sa mélodie accrocheuse et ses paroles touchantes capturent l'essence d’Armageddon : l'amour, le sacrifice, et la lutte contre l'inévitable.
L’anecdote de l'album
Intéressant à noter, « I Don't Want to Miss a Thing » était la première chanson d'Aerosmith à atteindre la première place du Billboard Hot 100, renforçant ainsi son statut de hit intemporel. La collaboration entre le groupe et le film a non seulement marqué un tournant dans la carrière d'Aerosmith, mais a également prouvé l'impact puissant qu'une chanson peut avoir dans l'expérience cinématographique globale.
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4. La BO du Journal de Bridget Jones
Ça sonne comment ?
La bande-originale du Journal de Bridget Jones est comme un bon vin rouge lors d'une soirée entre amis : réconfortant, familier, et avec juste ce qu'il faut de piquant. Entre pop enthousiaste et ballades introspectives, elle capte à la perfection l'esprit du film, oscillant entre l'humour et la mélancolie, la légèreté et les profondeurs de la quête amoureuse et personnelle de Bridget. Des hits comme « Out of Reach » de Gabrielle et « It's Raining Men » des Weather Girls donnent le ton d'une aventure romantique aussi chaotique qu'attachante.
La scène culte : « All by myself » avec THE verre de vin
Qui pourrait oublier Bridget Jones, seule dans son appartement, pyjama en pilou et verre de vin à la main, chantant à tue-tête « All By Myself » ? Cette scène est devenue emblématique, encapsulant avec humour et tendresse la solitude et l'espoir d'amour de Bridget. La musique accompagne parfaitement ce moment de comédie romantique pure, rendant cette scène culte instantanément reconnaissable.
La meilleure chanson
Si « All By Myself » lance le film sur une note mémorable, « Out of Reach » de Gabrielle se distingue comme la meilleure chanson de l'album. Douce, mélancolique et d'une honnêteté touchante, elle résonne comme l'écho musical du voyage émotionnel de Bridget, depuis les déboires jusqu'à la découverte de l'amour véritable et de l'acceptation de soi.
L’anecdote de l'album
Une anecdote amusante est que l'actrice Renée Zellweger, qui incarne Bridget Jones, a effectué un stage incognito dans une maison d'édition londonienne pour se préparer pour son rôle. Cet engagement dans son personnage s'étend à la bande-originale, où sa sélection de chansons contribue à la rendre aussi authentique et attachante que Bridget elle-même.
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5. La BO d’Interstellar
Ça sonne comment ?
La bande-originale d'Interstellar, composée par Hans Zimmer, est une véritable symphonie cosmique qui étend les frontières de l'émotion et de l'exploration spatiale. Avec son utilisation innovante de l'orgue, des cordes et des synthétiseurs, la musique d'Interstellar enveloppe les auditeurs dans un voyage à travers le temps et l'espace. Cet album est un mélange sublime de sons classiques et électroniques, capturant parfaitement l'ampleur et la profondeur de l'histoire du film.
La scène culte : L'adieu de Cooper et Murph
Une des scènes les plus poignantes du film est l'adieu déchirant entre Cooper et sa fille Murph. La musique « S.T.A.Y. », avec ses notes longues et mélancoliques, amplifie l'intensité de ce moment, rendant l'émotion presque insupportable. Cet adieu, marqué par la promesse de revenir et le poids du temps qui se dilate, devient un moment inoubliable grâce à la force musicale de Zimmer.
La meilleure chanson
« S.T.A.Y. » est sans doute la pièce maîtresse de cette BO. Cette composition capture l'essence émotionnelle et thématique d'Interstellar, mêlant amour, sacrifice et la quête de l'humanité pour dépasser ses limites. La puissance et la profondeur de cette pièce en font non seulement le point culminant musical du film, mais aussi une expérience d'écoute transcendante en soi.
L’anecdote de l'album
Hans Zimmer n'a initialement reçu aucune information sur le film de la part de Christopher Nolan, à part une page décrivant la relation entre un père et son enfant. Inspiré par cette idée universelle, Zimmer a composé le thème principal sans savoir qu'il travaillait sur un film de science-fiction. Ce processus un peu lunaire a permis de créer une musique profondément humaine au cœur d'une histoire cosmique ambitieuse.
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6. La BO de Star wars
Ça sonne comment ?
La bande originale de Star Wars, composée par John Williams, est l’une des plus emblématiques et reconnaissables de l’histoire du cinéma. Avec ses thèmes héroïques, ses leitmotivs caractéristiques pour chaque personnage, et son utilisation magistrale de l'orchestre symphonique, elle capture l’essence même de l’aventure spatiale. De l’imposant « Imperial March » au mystique « Force Theme », chaque note semble nous transporter dans une galaxie très lointaine. C'est un mélange parfait de classique, d’aventure et de mystère qui sait raviver notre enfant intérieur.
La scène culte : l’ouverture
Impossible de parler de Star Wars sans mentionner l’ouverture légendaire de chaque film : un silence, puis les premières notes du « Star Wars Theme » : un déferlement d'orchestre qui accompagne le texte défilant dans l’espace, nous préparant à l'aventure. Cette introduction est devenue si iconique qu'elle envoie des frissons dès les premières notes, promettant épique, drame et découvertes.
La meilleure chanson
Difficile de choisir parmi un tel répertoire, mais « The Imperial March (Darth Vader's Theme) » reste ma préférée. Puissante et intimidante, elle dépeint parfaitement la menace de l'Empire et la complexité de Dark Vador, devenant presque synonyme de la notion même de "méchant" dans la pop culture.
L’anecdote de l'album
Saviez-vous que John Williams s’est inspiré de la musique classique et du romantisme pour composer la BO de Star Wars ? Des œuvres de Gustav Holst et Richard Wagner aux films d'aventure des années 30 et 40, Williams a su créer un univers sonore unique qui, tout en étant ancré dans la tradition, a révolutionné la musique de film.
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7. La BO d’Harry Potter
Ça sonne comment ?
La bande-originale d’Harry Potter nous transporte directement dans un monde de magie et de mystère. Composée principalement par John Williams pour les premiers films, la musique est emblématique et reconnaissable dès les premières notes. Les thèmes musicaux mêlent merveilleusement l'aventure, le mystère, et l'innocence de l'enfance, avec des mélodies qui évoquent parfaitement l'univers fantastique de J.K. Rowling. Des morceaux comme « Hedwig's Theme » sont devenus incontestables.
La scène culte : L'arrivée à Poudlard
La première arrivée de Harry à Poudlard est un moment clé de la saga, marqué par « Hedwig's Theme ». Ce morceau anime le Poudlard Express qui serpente à travers les paysages sauvages pour arriver au château éclairé, introduisant Harry et les spectateurs à la magie du monde des sorciers.
La meilleure chanson
« Hedwig's Theme » est LE morceau le plus emblématique de la série Harry Potter. Sa mélodie envoûtante et ses arrangements magistraux incarnent l'essence de la saga, évoquant mystère, aventure et émerveillement.
L’anecdote de l'album
John Williams, le compositeur derrière « Hedwig's Theme », est célèbre pour son talent à créer des musiques de film inoubliables. Lorsqu'il a composé le thème principal d’Harry Potter, il a réussi à capturer l'essence de la magie et de l'aventure si centrales à l'histoire. Ce thème n'a pas seulement défini l'ambiance pour toute la série de films, mais est devenu un des morceaux les plus reconnaissables dans le monde de la musique de film.
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8. La BO de Barbie
Ça sonne comment ?
La bande originale du film Barbie est un kaléidoscope musical vibrant qui capture parfaitement l'esprit pétillant et l'univers coloré du film. Avec des chansons interprétées par des artistes de renom tels que Dua Lipa et Billie Eilish, la musique navigue entre pop entraînante, ballades émouvantes et rythmes dynamiques qui invitent à la danse et à la réflexion.
La scène culte : la grande fête dans la Dreamhouse !
La scène où Barbie danse dans cette combi argentée sur « Dance the Night » de Dua Lipa dans une célébration éclatante qui réunit tous les personnages est un moment emblématique qui illustre à merveille l'énergie et l'optimisme du monde de Barbie, rendu encore plus mémorable par la musique entraînante qui invite le spectateur à partager cette joie. Je suis sûre que vous aussi, vous avez dansé dessus tout l’été (bon, peut-être avec un peu moins de swing que Margot Robbie) !
La meilleure chanson
« I'm Just Ken » est LA véritable révélation musicale de cette BO ! Incroyable qu'une chanson originale à paroles, spécialement créée pour un film, conquiert à ce point le cœur du public. La BO doit notamment son succès au charme indéniable de Ryan Gosling, au génie de l’écriture et à ses accents “pop désespéré ouin ouin”. Mention spéciale pour la version de Noël réalisée en collaboration avec Mark Ronson, qui ajoute une couche supplémentaire de festivité et de fun à ce hit déjà incontournable. Cette chanson était plus Kenough !
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9. La BO de Gladiator
Ça sonne comment ?
La bande originale de Gladiator, composée par Hans Zimmer en collaboration avec Lisa Gerrard, est un chef-d'œuvre musical qui a marqué les esprits. Mélangeant des sons orchestraux puissants avec des touches de musique électronique et des voix envoûtantes, cette BO crée une atmosphère épique et émotionnelle. Elle accompagne à la perfection le voyage du général romain Maximus dans son combat pour la justice et la liberté.
La scène culte : l’ouverture
La scène de l'arrivée de Maximus dans l'arène du Colisée, prêt à combattre, est sublimée par la musique de Zimmer et Gerrard. « The Battle », avec ses percussions puissantes et ses cordes haletantes, accompagne le gladiateur dans son combat, capturant l'intensité et l'émotion brute de l'instant. Cette scène est devenue iconique, illustrant la lutte pour la gloire et la survie.
La meilleure chanson
« Now We Are Free », interprétée par Lisa Gerrard, est la pièce la plus mémorable et émouvante de la bande originale. Avec ses paroles mystérieuses et sa mélodie envoûtante, elle conclut le film sur une note d'espoir et de libération.
L’anecdote de l'album
La collaboration entre Hans Zimmer et Lisa Gerrard a été un élément clé du succès de la bande originale. Zimmer, connu pour son approche innovante de la musique de film, a su fusionner les sons traditionnels et modernes pour créer une œuvre intemporelle. Gerrard, avec sa voix unique, a ajouté une dimension émotionnelle profonde. Ensemble, ils ont remporté le Golden Globe de la meilleure musique de film, témoignant de l'impact durable de leur travail sur l'industrie cinématographique.
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10. La BO de Requiem for a dream
Ça sonne comment ?
La bande originale de Requiem for a Dream, composée par Clint Mansell et interprétée par le Kronos Quartet, est une exploration musicale intense et bouleversante. Le thème principal, « Lux Aeterna », est devenu emblématique bien au-delà du film, à tel point que beaucoup connaissent la BO avant d’avoir vu le film ! La musique, à la fois belle et dérangeante, incarne parfaitement l'atmosphère oppressante du film et la spirale descendante de ses personnages.
La scène culte : l’ouverture
Une des scènes les plus marquantes est celle de la descente aux enfers collective des personnages principaux, magnifiée par « Lux Aeterna ». Ce morceau, avec ses cordes haletantes et sa progression dramatique, amplifie l'intensité émotionnelle de la scène, laissant le spectateur à la fois captivé et horrifié par la tragédie qui se déroule.
La meilleure chanson
Sans suspense : « Lux Aeterna » est LA pièce maîtresse de cette BO. Son motif répétitif et ses crescendos évoquent une urgence et une fatalité inévitables, reflétant la descente inexorable des personnages vers leur destin. Ce morceau est devenu synonyme de désespoir et de beauté tragique, capturant l'essence même de Requiem for a Dream.
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11. La BO de Drive
Ça sonne comment ?
La bande originale de Drive, composée principalement par Cliff Martinez et agrémentée de morceaux synthpop d'artistes variés, est un élément clé de l'identité unique du film. Elle combine des sons électroniques atmosphériques avec des mélodies synthétiques mélancoliques, et créent une ambiance à la fois rêveuse et tendue qui colle parfaitement à l'esthétique néo-noir du film. Cette BO est devenue emblématique du Los Angeles nocturne, à la fois glamour et dangereux.
La scène culte : Ryan Gosling & ses gants en cuir
La scène d'ouverture de « Drive », où un Ryan Gosling au volant conducteur navigue habilement dans les rues de Los Angeles pour échapper à la police, est inoubliable. Accompagnée par « Nightcall », de Kavinsky, cette séquence établit immédiatement le ton du film : une tension sous-jacente avec une coolitude imperturbable.
La meilleure chanson
« Nightcall » de Kavinsky, évidemment ! Sa mélodie synthétique et ses paroles envoûtantes captent parfaitement l'atmosphère du film, mélangeant nostalgie, mystère et une touche de danger. Ce morceau a largement contribué à la popularité de la bande sonore et reste indissociable du film.
L’anecdote de l'album
La sélection de Cliff Martinez comme compositeur et l'inclusion de morceaux synthpop dans la bande originale étaient des choix délibérés de Nicolas Winding Refn pour compléter sa vision du film. Martinez, connu pour ses compositions atmosphériques et immersives, a utilisé des instruments électroniques pour créer une sonorité qui évoque la solitude et la tension. Le réalisateur a également puisé dans la musique électro pour enrichir l'ambiance, choisissant des chansons qui complètent le thème central de la dualité du personnage principal.
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12. La BO de Basic Instinct
Ça sonne comment ?
La bande originale de Basic Instinct, composée par Jerry Goldsmith, est une œuvre magistrale qui capture parfaitement l'atmosphère érotique et mystérieuse du film. Avec ses thèmes envoûtants et sa tension palpable, la musique joue un rôle clé dans l'immersion du spectateur dans l'univers du thriller.
La scène culte : L'interrogatoire de Catherine Tramell
La scène d'interrogatoire de Catherine Tramell (Sharon Stone) est l'une des plus emblématiques du cinéma moderne. La musique lors de cette scène accentue le suspense et l'ambiguïté de la situation, amplifiant le jeu du chat et de la souris entre Tramell et l'inspecteur Curran.
La meilleure chanson
Bien que la BO de « Basic Instinct » soit principalement instrumentale, le thème principal du film se démarque comme un morceau emblématique. Sa mélodie insidieuse et séduisante reflète parfaitement le mélange de danger et de désir qui caractérise le film.
L’anecdote de l'album
Jerry Goldsmith, le compositeur, a dû réécrire le thème principal après une première projection du film. Sa première composition a été jugée insuffisamment impactante par le réalisateur Paul Verhoeven. La version finale, devenue iconique, a été réalisée sous la pression de cette exigence de dernière minute, démontrant le génie de Goldsmith à capturer l'essence du thriller érotique.
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13. La BO de Virgin Suicides
Ça sonne comment ?
La bande-originale de Virgin Suicides de Sofia Coppola, principalement composée par le duo français Air, nous transporte dans une ambiance mélancolique et onirique, parfaitement en phase avec le ton du film. Elle recrée l'atmosphère des années 70 avec un mélange de titres rock et pop qui ancrent le récit dans son époque tout en contribuant à l'universalité des émotions adolescentes. Les critiques saluent cette BO comme un succès sauvage dans sa capacité à répliquer le son de la radio mainstream de milieu des années 70, oscillant entre l'innovation et l'imitation caractéristiques de l'époque.
La scène culte : la fête des soeurs Lisbon
La scène emblématique du film où les sœurs Lisbon organisent une fête à la maison, révélant leur isolement et leur désir de connexion, est intensifiée par la musique. La sélection de chansons pop et rock lors de cette fête et d'autres moments clés du film, comme le bal du lycée et l'échange émouvant par téléphone entre les sœurs et les garçons, utilise la musique pour exprimer l'inexprimable, renforçant les liens émotionnels et la narrativité sans mots.
La meilleure chanson
« Playground Love » de Air est définitivement ma favorite ! Ce morceau, avec ses harmonies synthétiques planantes et ses mélodies douces-amères, investit les personnages d'une aura aérienne et éthérée, renforçant le caractère mémorable et fantomatique des sœurs Lisbon.
L’anecdote de l'album
Air a approché la composition avec l'intention de refléter non seulement l'époque mais aussi les nuances émotionnelles complexes du récit. Leur travail sur cette bande-originale a défini l'ambiance du film mais a aussi influencé la perception de la musique dans le cinéma indépendant, démontrant comment une bande-son peut enrichir et approfondir l'expérience cinématographique.
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14. La BO de La Boum
Ça sonne comment ?
La bande originale de La Boum capture parfaitement l'essence de l'adolescence avec ses mélodies pop et ses ballades romantiques. La musique, à la fois joyeuse et mélancolique, accompagne les aventures et les désillusions amoureuses des personnages, rendant chaque moment du film encore plus mémorable.
La scène culte : L'anniversaire de Vic
Une scène inoubliable où la musique joue un rôle clé ! La chanson « Reality » de Richard Sanderson, emblématique du film, souligne la douceur et l'innocence du premier amour.
La meilleure chanson
« Reality » de Richard Sanderson. Ce titre est indissociable du film et évoque immédiatement les sentiments doux-amers de l'amour adolescent.
L’anecdote de l'album
Saviez-vous que la chanson « Reality » a failli ne pas faire partie de la bande-originale ? Initialement réticents, les producteurs ont été convaincus après avoir vu l'impact émotionnel de la chanson sur les scènes clés, la propulsant finalement au rang d'icône de toute une génération.
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15. La BO de Sexe Intentions
Ça sonne comment ?
La bande originale de Sexe Intentions mélange avec brio des genres variés, offrant un voyage musical à travers le rock alternatif, la pop et des ballades émotionnelles. Elle capte l'essence provocatrice et le drame sophistiqué du film, reflétant parfaitement l'ambiance et les thèmes de séduction et de manipulation.
La scène culte : La revanche d’Annette
Annette Hargrove, au volant d'une décapotable, le journal intime de Sébastian Valmont posé sur le siège passager, sur fond de « Bitter Sweet Symphony » de The Verve. J’en ai encore des frissons ! Cette scène emblématique capture le moment poignant où Annette prend en main son destin. La musique, soigneusement choisie, souligne l'évolution de son personnage. Ce moment, riche en émotions, symbolise à la fois la perte et le nouveau départ, résonnant profondément avec le public par sa puissance narrative et sa portée émotionnelle.
La meilleure chanson
« Bitter Sweet Symphony » : ce morceau emblématique ne se contente pas de clore le film ; il en résume l'atmosphère, la tension et le drame. (Bon on citera quand meme aussi « Colorblind » de Counting Crows, « This Love » de Craig Armstrong, « Ordinary life » et « Praise you » de Fatboy Slim)
L’anecdote de l'album
La sélection de « Bitter Sweet Symphony » pour la scène clé ne fut pas le choix initial, mais une inspiration de dernière minute qui s'est avérée être un coup de génie, créant l'une des associations musique-film les plus mémorables des années 90.
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